mardi 3 avril 2012

Le Mali va mal


Le Mali a mal de son armé, de ses politiciens. Ce que nous vivons aujourd’hui est la conséquence logique de la gestion laxiste du pays durant les 20 dernières années. La corruption ayant minée tous les secteurs de la vie, il ne pouvait en résulter que cette situation. Pour moi c'est le discernement qui est le plus important en ce moment. En fait en voyant les choses par rapport à une logique on évite de jouer le jeu des détracteurs de la nation dont le seul objectif est de semer la rupture entre le peuple et l'appareil d'état qui reste le seul moyen de résoudre le problème. Je m'excuse on a beau manifesté on aura toujours besoin de notre force organisé qui est l’Etat, la république et les institutions.  Ce qui se passe aujourd’hui est tout aussi inadmissible que complexe. Quand on connait la complexité de la question.
A tous les maliens je vous prie d'être et de rester lucide. Restons vigilant et ne nous trompons pas de combat. Réfléchissons ensemble et trouvons une solution qui laisse le Mali uni qui fera face au seuil défi qui vaille celui du développement.
C’est le moment ou jamais de poser les bonnes questions. C’est de retourner à l’ordre constitutionnel mais notre analyse doit aller au delà. Nous avons une situation, qui a des causes et des effets. Cherchons la solution non seulement aux effets mais surtout aux causes. Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, ne nous limitons pas au retour à l’ordre constitutionnel. Notre système démocratique est malade, il ne garantie pas le développement de notre pays alors pensons y le plus vite possible
Prions tous pour une situation apaisée. Ce qui se passe remet en cause toutes les années de construction d'une nation malienne uniforme. Nous avons toujours cohabité ensemble même si il ya eu souvent quelque conflit mais l'unité et le brassage ont toujours constitués la force du Mali. C'est le moment ou jamais pour le peuple malien de faire un sursaut national en résolvant cette question qui est cruciale pour la survie du Mali en tant nation unie, forte qui doit faire face au seul défi du développement. Que le Tout puissant assiste tout le Mali et tous les maliens pour une résolution rapide de cette douloureuse question AMEN

vendredi 18 novembre 2011

L'echec des PME

Le malien se caractérise par son esprit entreprenant. Cela se manifeste par la floraison de petites entreprises dans toutes les rues des villes principalement à Bamako. Il n’y a pas de rue, pas de quartier, pas de ruelles où on ne retrouve des boutiques, des ateliers, des quincailleries, les alimentations, les pressings, etc.

Cependant le taux de réussite à terme de nombre de ces initiatives est très faible à cause notamment de : (1)Insuffisance de mise à jour des données statistiques pour le montage des études de faisabilité ; (2) non prise en compte de l’environnement  socio économique du projet ; (3) les mauvaises études de faisabilité ; (4) la gestion artisanale des entreprises ; (5) l’absence de planification

Face à ses défis nos promoteur d’entreprise doivent trouver les solutions adaptées qui leur permettront de faire des choix judicieux de projet, maitriser les paramètres de leur projet et surtout se doter de bons outils de gestion et de conseils adaptés à leur gestion.

C’est l’un des objectifs de l’assistance en gestion.

Très peu d’entreprises ont soucis de connaitre l’état d’évolution de leur entreprise, de connaitre les perspectives d’évolution qui s’offrent à eux. Elles se limitent à satisfaire les obligations fiscales et sociales liées à la survie de leur entreprise.

Une bonne assistance à leur gestion leur procurerait : (a) Une maitrise de leur gestion ; (b) une diminution des risques de redressement fiscale ; (c) une planification à court, moyen et long terme de leurs activités ; (d) une analyse de leur environnement socio économique pour saisir les opportunités d’investissement

Tout ceci leur apporte la sécurité nécessaire à l’évolution de leur entreprise

Web Entrepreneur debutant

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vendredi 28 octobre 2011

Defis du developpement

Les défis/ Solutions
Voici defis auxquels nous devons faire face pour accelerer le developpement de notre cher pays
1-    L’agriculture a un faible rendement et n’est pas mécanisé
Notre agriculture est trop dépendante des aléas climatiques malgré l’abondance des potentialités en eau et en terre.
Aller vers une agriculture plus compétitive et plus mécanisée tout en améliorant les rendements et une organisation des producteurs agricoles

2-    L’éducation
Il existe une inadaptation entre les besoins et les niveaux d’organisation ce qui a comme conséquence la faiblesse des niveaux ;
Améliorer sensiblement les niveaux de formation et mettre l’accent sur la formation professionnelle et la construction et l’équipement des infrastructures scolaires sans oublier leur dotation en personnel compétent.

3-    Santé
Le secteur de la santé est mal organisé et manque d’encadrement pour sa partie privée. Le système d’encadrement est très lent par rapport aux pays limitrophes. 
Accélérer la construction et l’équipement des structures de santé, mettre l’accent sur les plateaux techniques de haute qualité et accélérer la formation professionnelle des agents de santé

4-    Finances
Malgré l’existence d’énorme possibilité de financement de l’économie, ce secteur reste à la traine à cause du faible niveau de prise risque de la part des institutions financières malgré leur surliquidité
Outiller le système financier de moyens institutionnels et de garantie suffisante de manière à lui permettre plus d’implication dans le financement de l’économie

5-    Commerce
Le commerce est trop orienté vers l’importation ce qui ne favorise pas les productions nationales.
Orienter le commerce vers les productions nationales pour stimuler la croissance et réduire la dépendance

6-    Industrie
Le tissu industriel est vétuste et mal adapté. Les industries présentes sont trop lourdes avec des coûts de fonctionnement trop élevé et des capacités de production limitées. Nos productions industrielles ne répondent pas aux normes requises et le contrôle de qualité est mal appliqué

Repenser notre industrie en optant pour des unités légères plus performantes et mieux adaptées à nos conditions

7-    Energie :
Le coût de l’énergie est trop élevé ; les sources utilisées ne sont pas adaptées à nos moyens car trop couteuses.
Orienter la recherche et l’exploitation énergétiques vers les énergies renouvelables notamment le soleil et vent

8-    Ressources naturelles :
Les ressources naturelles sont mal conservées et celles qui sont exploitées ne sont pas transformées avant d’être exportées
Renégocier les contrats d’exploitation des ressources naturelles et exiger un niveau minimum de transformation avant l’exportation.

9-    La bonne gouvernance
La corruption s’est installé dans tous les secteurs de la vie économique avec des répercutions importantes sur les rendements et l’efficacité. Le système de contrôle qui doit être le rôle de l’état est mal assuré.
Accélérer la formation des citoyens aux bonnes pratiques et instaurer des système de contrôle efficaces par les services de l’état. Augmenter l’autonomie

jeudi 27 octobre 2011

Afrique et democratie


Les dirigeants africains face à leur peuple et à l’histoire
Les années 1990 ont vu l’instauration de la démocratie dans nombre de pays africains. Pour certain elle est intervenue en douce mais pour d’autres c’est au prix du sang du peule comme ce fut le cas au Mali.
De nos jours les dirigeants africains ont tendance à oublier que le peuple veille jalousement sur son du et n’est pas prêt a  le perdre.
Les peuples africains ne sont plus pacifiques comme par le passé. Cette position est le résultat de la prise de conscience née du développement de l’information et surtout de la crise financière mondiale que nous avons ressenti partout en Afrique sous forme de vie chère.
A chaque fois que l’on a essayé d’ignorer le peuple, il a réclamé sa place durement conquise. Des exemples sont là pour illustrer cela comme en Guinée Conakry où, malgré le décès du président, la colère du peuple l’a emportée pour la seconde fois dans  l’histoire de ce pays, de la guinée Bissau. Le plus récent est celui de Madagascar où l’on serait tenter de banaliser en arguant que c’est un simple maire d’une ville et qu’à ce titre il ne peut s’autoproclamer président de la république. D’accord mais il faut dire tout de suite qu’une chose est sure c’est que le contexte actuel de crise économique généralisée ne donne pas assez de marge de manœuvre à nos dirigeants qui sont obligé de prendre en compte les aspirations profondes des peuples sinon dit on que « ventre affamé n’a point d’oreille ». Alors le cas Madagascar n’est pas isolé et n’est pas non plus simple car il exprime une tendance qui doit interpeller tous les chefs d’états africains à lire la souffrance du peuple, bannir l’impunité et surtout assurer une gestion transparente des affaires publiques.
Heureux nous étions tous à l’avènement de la démocratie partout en Afrique, inquiets nous le sommes de nos jours avec les vagues de modification constitutionnelles pour l’instauration d’autres formes de partis uniques sinon de royauté qui ne disent pas leur nom. Dieu merci nous sommes loin de ce scénario au Mali où la classe politique et tous acteurs de la démocratie veillent pour une alternance pacifique si chère au président actuel et aux autres composantes de la nation.
Chacun doit comprendre maintenant qu’il est temps de jouer franc jeu avec le peuple qui ne cherche qu’à manger à sa fin. Les choix sont donc simples :
L’Afrique a besoin d’une démocratie totale seule garante d’une gestion transparente du pouvoir, d’un développement durable  ou toutes les composantes de la nation s’exprimeraient librement sur l’avenir de la nation ;
L’Afrique a besoin d’intégration pour faire face à la crise mondiale dont la vague de conséquence n’épargnera aucun pays car nos économies dépendent fortement de celles des pays développés.
Un faussé est entrain de se creuser entre les peuples et leurs dirigeants. D’un coté le peuple à réclamer, obtenu ou arraché la démocratie mais les dirigeants à force de vouloir se maintenir au pouvoir foulent à terre cette démocratie durement acquise et le peuple fermement décidé riposte au prix de son sang.
Pauvres africains à quand la convergence de point de vu avec tes dirigeants pour un développement durable?